Placé sous le thème « rétrospection foncière, domaniale et cadastrale : une réforme excellente vers l’émergence », il aura lieu du 2 au 4 mai 2024 à Ebolowa.
Après les villes de Douala, Edéa, la capitale régionale du Sud, Ebolowa sera la ville hôte de la 4ème édition du Salon du foncier et de l’immobilier qui se tiendra du 2 au 4 mai 2024 sous le thème : « rétrospection foncière, domaniale et cadastrale : une réforme excellente vers l’émergence». A l’instar des précédents salons, les professionnels des questions foncières, promoteurs fonciers et immobiliers se retrouveront au cours de cette 4ème édition pour poursuivre la réflexion en vue de trouver des pistes de solutions aux problèmes qui minent ce secteur.
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Organisé par Mme Françoise Hortense Yembel épse Essaka, experte en questions foncières depuis plus de deux décennies, membre de l’Union Africaine sur la gouvernance foncière en Afrique, cette 4ème édition du Salon « sera une plateforme de travail et d’éducation des acteurs et promoteurs du foncier afin de pouvoir transmettre, vulgariser la nouvelle lettre circulaire n°0002/MINDCAF/CAB/LC du 09 février 2024 », indique la promotrice. Ce Salon est également l’occasion pour cette digne fille de la communauté Bassa Mpo’o Bati de mettre en valeur son savoir-faire, dans un domaine assez sensible qu’est le domaine foncier et immobilier au Cameroun, dans la perspective d’empêcher les conflits et les crises.
Outre son amour pour les questions foncières, Françoise Hortense Yembel est une férue de l’entrepreneuriat. « L’’entrepreneuriat et moi c’est une histoire d’amour », aime-t-elle à dire. Elle s’y lance très tôt dès le collège à travers le petit commerce. Pour elle «L’’entrepreneuriat et moi c’est une histoire d’amour. Ce n’est que dans l’amour qu’on peut se sentir épuisé, abusé, frustré. Et, c’est aussi dans l’amour qu’on peut en un moment avoir le sourire, la satisfaction, la joie et trouver du bonheur, pour avancer », argue-t-elle. Avant d’ajouter « l’entrepreneuriat est une façon de se découvrir soi-même, de connaître ses capacités, de croire en soi, d’avoir confiance en soi, de prendre certains risques et d’assumer son destin». A ce propos, Françoise Hortense Yembel a plutôt des idées fertiles. Représentante associé de Life Reseach Usa-Uta, elle est promotrice de plusieurs mouvements associatifs notamment l’association, Arche: qui est un cadre d’assistance pour la promotion et de développement des entités vulnérables ; le Crecofdoc, (Cellule de Recherche, de Réflexion et de Communication foncière, domaniale et cadastrale) ; Citron : Femmes vertueuses ; les Icônes de Boumnyebel et bien d’autres. Elle est également fondatrice du Groupe scolaire bilingue Arche Foundation d’Edéa 2.
Fort de son parcours qui force l’admiration, Françoise Hortense Yembel marque un point d’honneur à l’éducation de la jeune fille. Selon elle « il faut que la jeune fille soit une princesse qui soit capable d’apporter sa contribution à la société. On doit l’informer sur ce que les différents ministères proposent pour les jeunes entrepreneurs. On doit aussi l’informer que l’Etat et les sociétés privées ne peuvent pas employer tout le monde. C’est pourquoi certaines doivent se lancer dans l’entrepreneuriat (petit commerce, élevage, couture, infographie et autres métiers liés aux Ntic) », conseille-t-elle. « La jeune fille est la femme de demain. Si elle est mal formée, cela aura un impact négatif dans la société. C’est pourquoi nous voulons que les jeunes filles soient efficaces à l’école, au foyer, et dans la société, qu’elles puissent être une aide pour leurs maris et qu’elles puissent entreprendre. Aussi, qu’elles puissent être héritières de nos valeurs qu’elles pourront faire valoir même après nous, afin de relever l’image de la femme africaine», poursuit-elle.
Blanchard BIHEL
Quelles sont les modalités de participation à ce salon pour entreprises et personnes physiques