Le comité technique d’organisation a fait le point des préparatifs ce 13 février 2024 au cours de la réunion de préparation qui s’est tenue à la chefferie supérieure du Canton Bassa.
« Cela ne souffre de rien. Nous sommes prêts. Vous avez pris part à la réunion. Vous avez suivi à quel niveau les préparatifs se trouvent. Je peux dire que nous sommes prêts. Nous sommes prêts à 60% parce que nous avons eu quelques difficultés au départ avec nos partenaires. Mais aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre, ces partenaires sont déjà prêt à nous accueillir et nous accompagner pour que les travaux puissent avancer. Les préparatifs vont bon train », rassure Mpessa Bakala, président du comité technique d’organisation. A une dizaine de jours des festivités de cette deuxième édition du festival Nsa’a qui se tient du 26 février au 3 mars 2024, le comité d’organisation met les bouchée doubles.
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A la réunion préparatoire de ce mardi 13 février 2024, le comité d’organisation, avec à sa tête sa Majesté, Gaston Bondi, chef supérieur du canton Bassa a fait le point des préparatifs et recueillis les avis des uns et des autres afin d’assurer la réussite de cet événement. Tous les points sont passés au peigne fin notamment programme de l’événement qui est déjà prêt, le tissu du festival qui est déjà disponible et s’arrache comme des petits pains, le magazine Nsa’a qui déjà en plein expression etc. l’assistance s’est félicité de la sensibilisation qui est faite sur le terrain afin de mobiliser les fils et filles Bassa et que ces derniers s’approprient cet événement. « Les échos sont bons. On sent que quelque chose est en train de se passer chez les Bassa. Ça bouillonne de part et d’autre », renseigne une participante.
Cette deuxième édition est placée sous le thème du vivre ensemble. « Nous sommes déjà à la deuxième édition de ce festival le festival Nsa’a est un festival culturel et traditionnel des peuple Bassa. A première édition était axée sur organisation communautaire réservé au peuple Bassa. Cette deuxième édition a ouvert ses portes aux autres communautés. C’est la raison pour laquelle le thème du Vivre ensemble a été choisi. C’est –à- dire expérimenté la première édition, nous avons réuni les fils et filles de notre communauté, nous sommes concertés, et il y a eu un conclave des chefs traditionnels qui a abouti à des résolutions. Ces résolutions portaient sur l’avenir du canton Bassa, l’avenir du festival, c’est ainsi qu’on a décidé de l’étendre à toutes les autres communautés. Parce que nous sommes dans un environnement où on a accueilli beaucoup de communautés, nous avons été les premiers occupants des berges du Wouri et nous avons accueilli tour à tour les Duala, les Bakoko après eux il y a d’autres camerounais d’ailleurs qui sont ajoutés. Nous leur avons offert notre hospitalité. Jusqu’à ce jour, on n’a pas eu d’écueils intercommunautaires. C’est pour cette raison que le chef supérieure, Gaston Bondi et le comité technique d’organisation a pensé qu’il fallait s’appesantir sur le vivre ensemble », explique le président du comité technique d’organisation. Un évènement que Le Grand Bassa News accompagne.
Blanchard BIHEL
