Simon Dupong parle de la Journée mondiale de la liberté de la presse

Simon Dupong parle de la Journée mondiale de la liberté de la presse

Chaque année, le 3 mai, le monde célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse, une journée dédiée à la promotion des principes de la liberté de la presse et à la défense des droits des journalistes à travers le monde. Cette journée est l’occasion de rappeler l’importance cruciale d’une presse libre et indépendante dans une société démocratique, ainsi que les défis auxquels les journalistes sont confrontés dans l’exercice de leur métier. Edito…

 

La liberté de la presse est un pilier fondamental de toute société démocratique, permettant la libre circulation de l’information, la transparence et la responsabilité des gouvernements et des institutions, ainsi que le libre débat des idées et des opinions. Cependant, dans de nombreuses régions du monde, la liberté de la presse est menacée par la censure, la répression, les pressions politiques et économiques, ainsi que par la violence à l’égard des journalistes. C’est très important de protéger le quatrième pouvoir. Chaque année 3 mai est l’occasion de rappeler l’importance cruciale d’une presse libre et indépendante dans une société démocratique, ainsi que les défis auxquels les journalistes sont confrontés dans l’exercice de leur métier.

Un Pilier de la Démocratie

La liberté de la presse est un pilier fondamental de toute société démocratique. Elle permet la libre circulation de l’information, la transparence et la responsabilité des gouvernements et des institutions, ainsi que le libre débat des idées et des opinions. Sans une presse libre, les abus de pouvoir pourraient prospérer sans être remis en question, et les citoyens seraient privés des informations essentielles à leur participation démocratique.

Les défis actuels

Malgré l’importance de la liberté de la presse, de nombreux pays du monde continuent de faire face à des menaces et des pressions sur les journalistes. Cela se manifeste par la censure, la répression, les pressions politiques et économiques, ainsi que la violence à l’égard des journalistes. Les journalistes sont souvent harcelés, emprisonnés, voire tués pour avoir tenté de rapporter la vérité.

Protection des Journalistes

Il est essentiel que les gouvernements, les organisations internationales et la société civile travaillent ensemble pour protéger les journalistes et garantir un environnement propice à la liberté de la presse. Cela implique la mise en place des lois et de politiques de protection des journalistes, la lutte contre l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, ainsi que le soutien aux médias indépendants et à la diversité des voix médiatiques. Rappelons que la liberté de la presse est essentielle pour la défense des droits de l’Homme, la promotion de la démocratie et le renforcement de la transparence et de la responsabilité. Soutenir la liberté de la presse, c’est soutenir la démocratie et la justice dans le monde entier.

Ensemble, engageons-nous à protéger et à promouvoir la liberté de la presse, car un monde sans presse libre est un monde moins informé, moins équitable et moins démocratique.

Au Cameroun : les journalistes chassés par les Forces de l’ordre à Douala

Ils s’étaient retrouvés à la Place du gouvernement à Bonanjo pour prendre part à la traditionnelle célébration de la journée mondiale de la liberté de presse, lorsqu’ils ont été violemment dispersés par les forces de maintien de l’ordre, sous ordre du sous-préfet de Douala 1er.

« La police vient de disperser les journalistes à Bonanjo ce matin. Réunis à la place du gouvernement, pour une manifestation symbolique à  l’occasion de la célébration du 3 mai et la lecture d’une déclaration, les journalistes membres du Snjc, en majorité  vêtu de noir ont été  dispersés par la police », a écrit sur sa page Facebook, le journaliste Hervé Villard Njélé.

Comme tous les ans, les professionnels de la plume et du micro s’étaient donné rendez-vous ce vendredi 3 mai 2024 à la place du gouvernement à Bonanjo, Douala au Cameroun à l’occasion de la 38ème édition de la journée mondiale de la liberté de la presse. Dès 8 heures, ils se sont retrouvés sur les lieux pour écouter la déclaration de la présidente nationale du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) Marion Obam. Malheureusement, elle a été empêchée par les Forces de l’ordre de délivrer son message. Non sans avoir dispersé ses camarades.

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Le commissaire du 1er arrondissement a indiqué qu’il exécutait les ordres. « Le sous-préfet de l’arrondissement  de Douala 1er a interdit l’activité pour défaut d’autorisation à manifester. Allez à l’hôtel futuris où vous êtes autorisés. Vraiment entre deux intellectuels,  c’est le dialogue qui doit primer », a lancé l’homme en uniforme à nos confrères.

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En effet, la journée mondiale de la liberté de la presse est l’occasion de faire l’état des lieux de la liberté de la presse dans le pays, faire des propositions en vue d’améliorer la situation et dénoncer les entraves à l’exercice de la profession. Le Cameroun est classé 130ème en matière de liberté de presse selon le classement 2024 de Reporter sans frontière. En 2023, il occupait la 138ème position.

Cet incident qui ternit l’image du pays, n’améliorera certainement pas son classement.

Simon DUPONG

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