Une pièce d’identité. C’est peu de le dire de Samuel Eto’o Fils. Peu importe le pays dans le monde où se trouve un Camerounais, il lui suffit de se présenter comme étant du Cameroun de Samuel Eto’o pour qu’il bénéficie directement de plus d’attention. C’est que ce natif de New-Bell et de Mvog-Ada, en qui peut voyait un avenir glorieux, a inscrit le Vert-Rouge-Jaune dans les annales de l’histoire du monde. Samuel Eto’o Fils, rejeton du Bassa Mpôo Bati (de Ngambè), est cette étoile brillante que les peuples d’Afrique nous envient. Et avec raison.
Samuel Eto’o a l’art de faire briller tout ce à quoi il touche, du pied comme de la main. Sur les pelouses, l’indénouable Grand 9 a eu un palmarès des plus éloquents. Le quadruple Ballon d’Or africain a remporté la Ligue des champions (2006, 2009, 2010), la Coupe du monde des clubs (2010), ainsi que les Championnats d’Espagne (2005, 2006, 2009) et le Championnat d’Italie (2010). Il a notamment été élu joueur africain de l’année à quatre reprises (en 2003, 2004, 2005 et 2010).
Depuis décembre 2021 qu’il préside aux destinées de la Fecafoot, le football camerounais renaît de ses cendres. C’était d’ailleurs son défi, comme il n’a eu de cesse de le marteler : « Il est temps de lancer le chantier de la reconstruction de notre football. Nous ne pouvons plus différer la modernisation de notre sport-roi car le reste du monde ne nous attend pas. Il avance sans nous ». Aujourd’hui, le problème nauséeux des primes de matches impayés relève de mathusalem. Les championnats se professionnalisent, les salaires des joueurs s’humanisent. Le football camerounais a fière allure, et la grande cérémonie du Ballon d’Or Camerounais, qui relève de l’inédit au 237, inscrit à l’encre indélébile, Samuel Eto’o Fils dans le cercle restreint des personnes qui font l’histoire. Et ce n’est pas fini…
Valgadine TONGA
