Le journal Le Grand Bassa promu par Simon Dupong, a dévoilé le 30 décembre dernier, la liste tant attendue des 15 Bassa de l’année.
Samuel Eto’o Fils, Lejeune Etienne Ngom Ngom, Ernest Ngalle Bibehe, Colette Jeannine Minka, Audrey Augustine Ngo Yetna Chicot. Voilà les personnalités qui occupent les cinq premières places du Top 15 des Bassa de l’année 2023. La troisième édition de ce classement encore appelé Prix i Adna Bassa, a été dévoilé le 30 décembre dernier, par le journal Le Grand Bassa, initiateur de ce concept. Ce journal d’informations pour les communautés Bassa du monde, promu par son Directeur de publication Simon Dupong, a passé au peigne fin la liste des fils et filles à travers le monde qui se sont démarqués dans leurs différents secteurs d’activités.
Rigobert Song Bahanag, honorable Cabral Libii, Pr. Jean Bahebeck, Lucien Hoth, Rév. Pierre Mbenda, Dr. Jean Moïse Mbog, Armand Biyag, Sa Majesté Moïse Calvin Malep, Joseph Mbeng Boum et Mbombog Lucien Ntamack constituent la suite du classement de cette troisième édition du Top 15 des Bassa de l’année. Le journal ne s’est pas limité à établir le top 15. L’équipe de la rédaction a également dressé un portrait minutieux de chaque personne, de quoi justifier la légitimité de la position de chacun dans ce classement.
Dans son éditorial, Simon Dupong, promoteur de ce concept et Directeur de publication du Grand Bassa, précise que « le succès et l’effervescence reçus par la première édition ont prouvé que la communauté Bassa Mpo’o Bâti à travers le monde a besoin de cette plateforme pour s’exprimer. Le Top 15 des Bassa n’est pas une élection des meilleurs par rapport aux autres. Il s’agit d’une reconnaissance populaire des dignes fils et filles Bassa Mpo’o Bâti, qui se sont démarqués dans différents secteurs d’activités à travers le monde. Il ne s’agit donc pas d’opposer les fils Bassa Mpo’o Bâti, loin s’en faut, mais plutôt de féliciter ceux qui se sont démarqués aux yeux de la communauté. Nous adressons ainsi toutes nos félicitations aux élus de l’année 2023 et vous remercions pour votre précieuse fidélité ».
L’édito retrace aussi l’histoire de ce peuple de la grotte. On note notamment que « Bassa, Betjek, Bikyek sont les multiples variantes de l’ethnonyme bassa. Le terme Bassa est le pluriel de Nsa’a qui peut se traduire par partage ou rétribution. La légende voudrait qu’une dispute ait eu lieu entre les fils d’un ancêtre Bassa commun appelé Mban. Cette dispute concernait le partage d’un gibier après le retour de la chasse au village. Il s’agissait d’un serpent. À l’issue de cette dispute, les protagonistes furent surnommés Bassa, qui se traduit par ‘‘les ravisseurs’’. Cependant le vocable Bassa le plus ancien nous vient de l’Égypte sous le terme Umm Usuda…».
Le journal Le Grand Bassa revient également dans ce numéro spécial sur le Nyong et Kellé Awards. Il s’agit d’une cérémonie qui récompense les fils et filles du département du Nyong et Kellé. Une initiative de Simon Dupong, président national de l’association Les Enfants de la Grotte, qui est une association qui rassemble les Bassa-Mpo’o-Bati à travers le monde.
Valgadine TONGA